Commune de Cruet
Santé et environnement

Santé et environnement

Les espèces à enjeu pour la santé humaine

L’Observatoire des Espèces à Enjeux pour la Santé Humaine (OEESH) est un centre national de ressources sur les espèces (plantes, insectes, animaux, etc) représentant un risque pour la santé humaine especes-risque-sante.info. Il a été mis en place en juin 2021 par le Ministère chargé de la Santé, en partenariat avec les ministères chargés de l’agriculture et de l’écologie et le ministère de l’Intérieur, pour coordonner les actions de prévention et de lutte contre ces espèces. Le syndicat professionnel à but non lucratif FREDON France assure le pilotage et l’animation de l’Observatoire.

Les Tiques


Il y a environ quarante espèces de tiques en Europe mais seules quelques unes piquent l’homme. Les tiques Ixodes ricinus (celles qui transmettent la maladie de Lyme) sont les plus répandues, partout en France, en dessous de 1 800 m d’altitude. Elles vivent dans des zones boisées et humides, les herbes hautes des prairies, les jardins et les parcs forestiers ou urbains. Leurs pics d’activité ont lieu du printemps à l’automne : à chaque stade de développement, la tique doit prendre un repas de sang au cours duquel elle reste accrochée à son hôte et peut lui transmettre des maladie. Pour se protéger de la morsure de ces acariens, mieux vaut éviter les broussailles et porter des vêtements longs et inspecter son corps après une sortie en nature pour enlever rapidement à l’aide d’un tire-tique une éventuelle présence : dans ce cas, surveillez l’évolution de la zone de morsure et consulter un médecin si besoin.

Retrouvez de nombreuses informations sur le site www.citique.fr et signalez vos piqûres de tiques depuis votre smartphone, votre ordinateur ou sur papier… Envoyez la ou les tiques piqueuses…et faites avancer la science avec CiTIQUE !!!

Le moustique tigre


Originaire des forêts tropicales d’Asie du Sud-Est, le moustique tigre Aedes albopictus s’est adapté à divers environnements et est très présent sur notre secteur. Le moustique tigre est très facile à identifier grâce à ses rayures noires et blanches présentes sur le corps et sur les pattes qui lui donnent un aspect très contrasté. Il est également appelé Aedes albopictus et peut, dans certaines conditions bien particulières, transmettre la dengue ou le chikungunya. C’est un moustique de petite taille (plus petite qu’une pièce d’un centime d’euro) ne dépassant pas 1 cm d’envergure. La vie d’un moustique se déroule sous quatre formes distinctes : l’œuf, la larve, la nymphe et l’adulte. L’œuf du moustique tigre doit être mis en eau pour éclore et donner naissance à une larve. Donc privé d’accès à l’eau, le moustique tigre ne se reproduit pas ! Donc pour éviter la prolifération de cette espèce (et la nuisance due à ses nombreuses piqures en pleine journée) :

  • Coupelles sous les pots de fleurs, vases : videz-les régulièrement (au moins une fois par semaine) ou supprimez-lez ou remplissez les de sable
  • Seaux, matériel de jardin, récipients divers : videz-les puis retournez-les, ou mettez-les à l’abri de la pluie (vérifier tout jouet d’enfant trainant dehors, brouette, pneus..).
  • Bidons de récupération d’eau : recouvrez-les à l’aide d’un filet moustiquaire ou de tissu, en vous assurant que les moustiques ne pourront pas accéder à l’eau, faites de même avec les avaloirs de pluvial en bas des tuyaux de gouttière.

Retrouvez de nombreuses informations sur le site dédié agirmoustique.fr et participez à son signalement. La commune de Cruet faisant partie de l’entente interdépartementale de démoustication, vous pouvez bénéficier d’un accompagnement personnalisé gratuit : inscrivez vous sur le site internet https://www.eid-rhonealpes.com/contact-demande-diagnostic et mobilisez vos voisins lors de ce rendez-vous de terrain.

Les Chenilles processionnaires

« POILS URTICANTS : QUI S’Y FROTTE S’Y PIQUE ! »


Elles se déplacent en procession de février à mai, elles sont couvertes de soies urticantes, mais ne pas les confondre avec d’autres chenilles non urticantes (voir le site dédié chenille-risque.info). Le contact avec ces chenilles peut avoir un impact sur la santé humaine et animale. Elles tissent des nids communautaires à l’extrémité des branches de pins. Ces nids, même vides, contiennent des soies urticantes. La nuit, elles se déplacent en processions le long du tronc pour se nourrir des aiguilles. Au printemps, elles descendent le long du tronc et sur le sol pour chercher un lieu de nymphose (dans le sol)… Des informations sont disponibles sur le site dédié chenille-risque.info dont un recueil des méthodes de lutte dont des pièges à collier à installer au printemps, des gites à chauve souris (https://www.lamesangeverte.com/fr/gite-a-chauves-souris-contre-la-chenille-processionnaire-du-pin-et-pyrale-du-buis) , des nichoirs à huppes fasciées qui sont prédatrices de chrysalides de Processionnaires du pin qui se trouvent dans le sol, des nichoirs à mésange charbonnière (8 à 20 par hectare, nichoirs en bois non traite avec un orifice de 32 mm sont utilises. Des tailles d’ouverture de nichoirs, plus petites, peuvent etre utilisees pour favoriser la colonisation par d’autres especes de mesange) qui se nourissent de larves âgées.

L’ambroisie : tous concernés !

Cette plante exotique envahissante a un tel pouvoir allergène que toute personne peut devenir allergique, même sans prédisposition, à tout moment de sa vie, en respirant des pollens (période à risques d’août à octobre). Pour tout renseignement complémentaire (dont des modules d’autoformation en ligne) consulter le portail d’information https://ambroisie.fredon-aura.fr et surtout penser à utiliser la plateforme de signalement nationale (même en vacances, en déplacement… partout en France) signalement-ambroisie.atlasante.fr (application smartphone gratuite).

Le frelon asiatique


Le frelon asiatique est aujourd’hui présent sur toute la région Auvergne-Rhone-Alpes. Le frelon asiatique, Vespa velutina, est souvent confondu avec le frelon européen, Vespa crabro, ce dernier est plus gros et plus jaune. La commune de Cruet et des bénévoles ont rejoint le réseau de piégeage de fondatrices du GDS apicole lancé au printemps 2024 : déjà plusieurs dizaines ont été capturées, soit autant de colonies potentielles en moins. Pour tout renseignement et notamment signaler une présence (photo indispensable) consulter le site www.frelonsasiatiques.fr

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